Paper Club, c’est le podcast qui vous parle d’investissement et d’immobilier, avec une approche humaine et inspirante.
Nous accompagnons au quotidien des entrepreneurs charismatiques chez ClubFunding et nous souhaitons désormais leur donner la parole sur notre podcast.
Nous recevons deux fois par mois au micro de Paper Club des entrepreneurs de l’univers de la fintech ou encore de l’immobilier qui se livrent sur leur parcours et leurs expériences réussies ou leurs échecs. Parce qu’on sait que l’investissement immobilier n’est pas qu’une affaire de pierre et d’argent, mais surtout une question d’hommes et de femmes, d’ambitions et de réalités.
Nous vous partageons également à chaque fin d’épisode nos coulisses avec les dernières opportunités d’investissements de notre plateforme en ligne sur clubfunding.fr.
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« Je crois que l’on ne fait bien que ce que l’on sait faire. »
L’engagement au service de la passion du métier et des autres : c’est en substance ce qui décrit Francis Lentschner. Le nom du dirigeant de Camar Finance, né en 1949 dans une famille marquée par l’après-guerre, est aujourd’hui une référence du secteur de l’immobilier. Ce nom qui lui provient de son père avec qui il a créé son entreprise en 1987.
C’est un homme modeste, mais dont le parcours force le respect, qui s’est confié au micro de Paper Club. Francis fait ses premières armes aux côtés de son père, Simon, au sein de ce qui est alors le Groupe immobilier Lentschner. Il se familiarise peu à peu au métier de l’immobilier, en apprend les rouages et en découvre les subtilités. Cependant, il souhaite gagner son autonomie et décide, avec sa femme, de partir en Israël où il vivra deux ans. Là-bas, le couple part de rien et se lance dans la confection féminine. Un pari réussi !
A son retour en France, il se lance le secteur de l’or, un marché lourdement touché par l’élection de François Mitterrand et la fin de l’anonymat sur l’or. Qu’importe, Francis Lentschner se relève et fonde, avec son père, Camar Finance. Cette relation paternelle est un fil conducteur de son parcours professionnel. Il nous partage les souvenirs émus de l’époque où leurs bureaux respectifs étaient mitoyens – et nous confie que parfois, la porte pouvait claquer.
« On ne peut pas vendre à quelqu’un autre chose que ce qu’il espère, compte tenu de l’investissement psychologique et financier. Donc ça n’est pas très compliqué de faire du beau. »
Il nous parle des gens qui leur ont fait confiance, de sa complémentarité avec son père et des rêves de ce dernier : « mon père ne rêvait que d’opérations compliquées ! » Et de citer quelques-unes des plus emblématiques. La transformation d’un aéroport à la frontière franco-allemand, malheureusement non abouti ou encore le moment charnière qu’a représenté leur projet de restructuration de la rue de la République à Marseille, sur près de 135 000 m² !
Cette histoire, il la poursuit aujourd’hui avec ses enfants. D’abord Daniel, son fils, qui a rejoint le groupe en 2010, faisant la fierté de son père : à l’époque, Daniel commence comme manœuvre sur les chantiers, « en poussant la brouette remplie de béton » et travaille à la construction des bâtiments. Il suit tous les échelons du métier, gagne la confiance de l’ensemble des collaborateurs et devient directeur général en charge du développement de l’entreprise familiale. Aujourd’hui, sa deuxième fille, Noémie, les a également rejoints.
Un récit familial dont les valeurs se retrouvent dans l’ADN de Camar Finance. Humanité, respect et long-terme sont leurs points cardinaux. Francis Lentschner fait un immobilier engagé, de qualité, qui a du sens et qui lui correspond. A l’image de cette résidence intergénérationnelle construite à Saint-Cyr-l’Ecole. La qualité de ses bâtiments est sa priorité. A tel point qu’il a pour habitude de participer aux livraisons des appartements qu’il construit afin d’apprécier la réaction de ses clients.
« Respecter l’autre, c’est lui parler. »
Cet engagement est une constante, y compris dans sa vie personnelle. C’est un exemple pour beaucoup, au service des siens, de sa communauté. Un engagement culturel et cultuel qu’il revendique. Président durant 6 ans du Mouvement Juif Libéral de France, fondateur de l’association Tenou’a dont il est aujourd’hui directeur de la publication, auteur de l’ouvrage Un judaïsme dans le siècle, Dialogue avec un rabbin libéral, Francis Lentschner prône un « judaïsme d’ouverture ».
Cette vision, il la partage avec l’une des rares rabbines françaises : Delphine Horvilleur. Il l’a convaincue d’enseigner et de devenir rabbine au Mouvement Juif Libéral de France en 2008. Depuis, Delphine a su imposer sa marque et est aujourd’hui une intellectuelle, une « rabbine laïc » comme elle aime se définir, de renom en France. « Elle pense ce monde avec intelligence, bonté et avec respect » explique Francis Lentschner à son sujet.
Un engagement qui lui a valu d’être fait chevalier de l’ordre national de Légion d’honneur. Le voir recevoir cette décoration, c’était la volonté profonde de son père, décédé avant d’avoir eu la chance de la voir se réaliser. Ses trois enfants, Keren, Daniel et Noémie, ont tâché d’en faire une réalité. Un acte hautement symbolique pour celui qui considère la transmission comme centrale et essentielle.
Un épisode à écouter de toute urgence afin de prendre une bonne dose d’inspiration, de respect et d’humanité !
Bonne écoute.
On lui a posé la question :
- Le média dont il ne peut se passer : Le Figaro, dans lequel sa fille Keren écrit, mais aussi Twitter pour l’amour de l’écoute de l’autre, où il aime lire Raphaël Enthoven, Gilles Clavreul ou encore Caroline Fourest.
- Les personnes qui l’inspirent le plus : son père, Serge et Beate Klarsfeld (avec qui il s’est retrouvé emprisonné !) ou encore Delphine Horvilleur.
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Podcast animé par Emilie Cohen et créé par ClubFunding.
Découvrez à la fin de l’épisode la présentation, par nos équipes, des projets et des offres de ClubFunding.
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